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Une somme de compétences utiles à l’accompagnement stratégique et comportemental

Stratégiste


Il existe des stratèges dans tous les domaines : militaire, commercial, médical, numérique, financier, politique, etc. Ils sont capables de produire et de piloter des stratégies spécifiques à leur domaine car ils en maîtrisent finement tous les processus spéciaux. 


Il n’existe pas de diplôme universel de stratégiste, il n’existe que des formations de «stratégistes» spécialisés dans certains domaines. 


Un stratégiste généraliste, forcément  autodidacte, n’est pas spécialisé dans un domaine. Il est capable de concevoir et de formuler des modèles pour élaborer n’importe quel type de stratégie, d’analyser la pertinence des stratégies de toutes sortes, d’enseigner l’art de la stratégie. 


Je suis un passionné de stratégie depuis toujours. C’est une compétence nécessairement empirique car on ne progresse dans ce domaine qu’en apprenant de ses réussites et de ses erreurs ; et de l’observation de celles des autres. 


Seul le résultat peut valider la pertinence d’une stratégie. On commence à entrevoir qu’on n’est pas tout à fait idiot en la matière lorsqu’on parvient à anticiper finement les effets d’une variation précise en agissant sur un levier et que l’histoire nous donne raison. 

Comportementaliste


Il en existe de multiples définitions, selon les écoles et les représentations médiatiques. De mon point de vue, un comportementaliste peut principalement :

  • établir des liens de cause à effet entre les ressorts d’une personne (et/ou les infrastructures de sa personnalité) et ses comportements observables, 

  • Analyser la logique et la genèse des comportements d’une personne en tenant compte des conditions environnementales et situationnelles auxquelles elle est confrontée, 

  • Prédire les comportements futurs d’une personne face à des situations probables, à partir du recueil, de l’analyse et de la synthèse de ses comportements précédents,

  • Aider une personne à acquérir des clés de lecture et des leviers (personnels) lui permettant de comprendre et d’infléchir la genèse de ses propres comportements en réponse aux stimuli et situations de toutes natures,

  • Décrypter les clés des distorsions dans les relations (entre une personne et une autre, ou entre une personne et un groupe), à partir de l’observation ; et en déduire les paramètres de comportement des uns et des autres susceptibles de modifier le cours des évènements selon ses attentes

  • Aider une personne à construire et conduire un programme de comportement spécifique et adapté, destiné à l’atteinte d’un objectif précis, social ou relationnel.

 

Pour mes lecteurs qui regardent la télévision, je n’ai malheureusement pas (ou heureusement) la sulfureuse, divertissante et invraisemblable habileté d’un prétendu « mentaliste » capable de tout savoir d’une personne en saisissant sur elles quelques détails à la volée.
Je ne suis pas un magicien et encore moins un illusionniste. 

On peut toujours attribuer une foule de causes probables (et divergentes) à un même signe. Une personne peut se gratter la tête de la même façon : parce qu’elle a une irritation de peau, parce que c’est son habitude quand elle réfléchit, parce qu’elle est perdue et angoissée, parce que c’est un tic nerveux, parce qu’elle veut ainsi signifier quelque chose à un tiers, etc. 


Toute interprétation spontanée de ce geste par un pseudo « sachant » ne dit absolument rien de la personn ; mais en dit beaucoup sur la suffisance du sachant lui-même. 

Pragmaticien 


Adepte du pragmatisme et praticien de la pragmatique au sens générique du terme. 
C’est d’abord une façon de traiter toute chose en partant de la réalité, ses contraintes et ses ouvertures. 


C’est une posture de défiance a priori, vis-à-vis de la validité de toute théorie, lorsqu'on aborde des situations marginales, décalées, à fort taux de distorsion, complexes… 


C’est également un processus d’investigation portant sur l’inventaire exhaustif des données impliquées et l’examen factuel de leurs modes de fonctionnement particuliers. 


C’est encore, lors de l’analyse des situations, une prise de distance volontariste vis-à-vis des évidences, des ressorts idéologiques et émotionnels, des intérêts, et des représentations spontanées de la part des acteurs. 


C’est un mode de pilotage des actions privilégiant systématiquement la prise en compte de leurs effets dans la réalité, observables au fil de l’eau, afin de les adapter. 


C’est enfin un processus pédagogique visant l’acquisition par les acteurs de compétences dans leurs conduites sociales et relationnelles, leur permettant de développer leur aisance et de faciliter leurs réussites.

 
Car le champ d’application de la pragmatique est illimité. Partout où nous avons des enjeux, elle peut nous conférer un avantage décisif. 

Maïeuticien, 


Praticien de la maïeutique. La maïeutique est l’art de faire accoucher les esprits, de révéler les raisons enfouies. 


Il s’agit en l’occurrence d’élucider les croyances, les motivations, les ressorts qui nous meuvent et nous font choisir tel comportement, telle posture, telles réponse, plutôt qu’une autre, face à une situation.
Souvent automatique, notre conduite est le fruit de motivations et de « règles » de fonctionnement très personnelles qui nous ramènent sur les mêmes chemins et aux mêmes résultats.
Nous pouvons être convaincus que notre conduite est la seule qui soit adaptée, juste, possible et/ou logique… et qu’évidemment elle est délibérée et rationnelle. Pourtant, dans les mêmes circonstances, d’autres personnes opteraient pour des conduites très différentes, au nom de la même évidence. Avec souvent des résultats bien supérieurs, ou catastrophiques.


La maïeutique, outre qu’elle nous permet de prendre du recul vis-à-vis de nos propres fonctionnements, nous offre des capacités de choix beaucoup plus riches dans le pilotage de nos actions. 


Mais elle est extrêmement difficile à réaliser sur soi-même. L’assistance d’une tierce personne est quasiment indispensable si on ne veut pas se perdre dans le cercle sans fin de l’autojustification, de l’évitement des constats désagréables et des déficits d’explications qu’on ne parvient pas à combler. 


Tous les thérapeutes et les conseils pratiquent la maïeutique, et toutes les disciplines portant sur la remédiation et le développement des personnes comportent des techniques d’investigation de cette sorte. 


Finalement, elles se rejoignent pour l’essentiel car les clés du fonctionnement humain dans ce domaine sont intrinsèques à l’espèce. Les différentes méthodes ne font qu’utiliser le fond commun de la même réalité.

Mes habiletés en la matière sont simplement le fruit de la synthèse de l’usage éclectique de plusieurs approches et d’une expérience substantielle.  


Négociateur 
La négociation est utile pour sortir d’un différend en permettant aux parties de trouver leurs comptes respectifs dans une solution partagée. 


Le négociateur n’est pas un médiateur. Car contrairement à ce dernier, il œuvre clairement pour l’un des camps. Certes, il fait aboutir un arrangement satisfaisant pour tous en prenant en compte les intérêts et les motifs du camp adverse, mais il travaille prioritairement au profit de son commanditaire. 


La négociation fait appel aux autres expertises de ma liste, à des techniques spécifiques accessibles à tout le monde et, encore une fois, à l’expérience. 

Le résultat d’une négociation entre personnes qui ne sont pas rompues à l’exercice peut, à partir des mêmes données, être extrêmement disparate ; voire totalement inversé selon les compétences en la matière des protagonistes. 


Très fréquemment, une tentative de négociation mal maîtrisée tourne rapidement à l’exacerbation du conflit.
Car, pour réussir, une négociation exige la maîtrise simultanée : des formes de la relation, du fond des besoins, de l’écoute, de l’analyse des personnalités impliquées et des chemins d’une l’empathie non-feinte pour les vécus des uns et des autres. 


Mais pas seulement : une négociation efficace intègre les données objectives de la situation de toutes natures (enjeux, contraintes, distorsions, faits matériels, limites, pouvoirs, risques, etc.) auxquelles les protagonistes sont soumis.

En règle générale, je n’interviens qu’en conseil auprès de mes clients. Autrement-dit, ils sont seuls en situation pour conduire leurs interactions. Mais je peux occasionnellement les accompagner dans une transaction délicate en assurant le rôle de négociateur à leurs côtés. 


Je peux également assurer le rôle de médiateur à la demande conjointe de deux parties qui font appel à moi pour la construction d’un accord, d’un arbitrage, d’une conciliation. 


A priori, je ne joue pas le rôle d’intermédiaire, c’est-à-dire lorsqu'il s’agit de porter les intérêts de mon client hors de sa présence. Car cela impliquerait que je prenne en son nom des positions ou des décisions, sans son accord explicite. Ça ne pourrait être envisageable que dans des conditions très exceptionnelles. 

Conseil en communications 


Un « communicant » est un professionnel de la communication qui intervient pour et dans les systèmes. Le vocable est à la mode et l’image qu’on en donne dans les médias ne recouvre qu’une partie des compétences d’un conseil en communications. 


Le champ d’action du communicant est celui des communications de masses, politiques et/ou commerciales, parfois culturelles. 


C’est essentiellement un fabricant de discours destinés à délivrer des messages orientés pour convaincre les gens d’agir dans le sens des intérêts de son commanditaire (adhérer, participer, voter, payer, acheter, oublier, militer, excuser…).
Il est le concepteur des fameux « éléments de langage » permettant à l'occasion de présenter une lâcheté comme un acte de courage, un faux semblant comme une action révolutionnaire, etc. 

Il sait tordre l’apparence du réel. Connaissant toutes les ficelles reliant des intentions réelles aux propos émis, il est évidemment capable de décrypter celles des adversaires et d’en prévoir l’efficacité. C’est d’ailleurs ce qu’on attend de lui sur les plateaux de télévision. 


Cela-dit, il est lui-même parfaitement lisible dans cet exercice médiatique pour tout autre conseil en communication. L’examen de ses postures est parfois plutôt savoureux… 

Les techniques (nombreuses) de communication et de prise d’influence peuvent servir à tout et à n’importe quoi. A la manipulation comme à la résolution des conflits, à la pratique de vente, à la thérapie, à la construction d’un accord sincère, à un succès amoureux, à une mobilisation vitale, à l’asservissement d’un groupe tout entier,…


Dans les relations interpersonnelles, elles permettent d’élucider les ressorts réels derrière les mots prononcés et les comportements affichés, de s’adapter utilement au langage de son interlocuteur pour entrer en harmonie avec lui, d’identifier dans son vocabulaire les vocables néfastes ou bienfaisants pour l’échange. 

La maîtrise des ressources analytiques et pratiques de la communication, mises à votre disposition, nous permettent d’élaborer une stratégie et de conduire un plan de communications parfaitement ajustés à l’atteinte de vos objectifs. 


Elle permet également d’optimiser vos échanges au fil de l’eau à tous points de vue : désamorcer les conflits parasites, vous apaiser, réduire considérablement votre « charge mentale » et l’énergie que vous y consacrez, avoir un impact beaucoup plus important sur la conduite des autres. Et surtout de reprendre la main sur le cours des évènements. 

Il s’agit enfin de vous aider à concevoir, produire, conduire et maîtriser (selon vos besoins) vos communications de toutes sortes : individuelles et collectives, orales, écrites, non verbales, affectives, tactiques, commerciales, institutionnelles, médiatiques… 

Conseil aux entreprises


La synthèse de mes expertises et compétences dans ce domaine se trouve dans le CV qui suit.

Mon offre d'accompagnement spécifique pour les petites entreprises dans le cadre de Dénouement est déclinée dans la page TPE/PME. 
Pour une information plus détaillée, consulter mon autre site (et blog) www.solutionsfortes.fr . Il a cependant été expurgé de mes activités de conseil aux grandes entreprises que je n’exerce plus depuis que j’ai cessé mon activité libérale.  

 

 

 


CV de  Daniel Feisthammel
Créateur du cabinet Dénouement en 2022

72 ans. Né à Malakoff le 2 décembre 1949. Habitant les Côtes d’Armor.

 

Consultant Formateur en entreprises depuis 1988. Essayiste 


En plus de 34 ans, je suis intervenu dans tous les milieux, pour des organisations de toutes natures et de toutes tailles.
Dans des organisations marchandes,  les très grands groupes, les PM et des TPE, les services, l’industrie, les associations et mutuelles, les institutions, les services de l’état.
Dans des secteurs aussi divers que la santé, les banques, l’immobilier, les établissements publics, les chambres de commerce, les assurances, le transport aérien, la sécurité, les carburants, les laboratoires pharmaceutiques, ou la formation agricole.

Principaux domaines d’intervention comme consultant


Créateur du cabinet Paradigmes en 1988
Pédagogie : animation, ingénierie, tutorat
Formation : consulting, organisation pédagogique, formation et management des formateurs
Ingénierie des compétences et des pratiques professionnelles
Management de proximité

Cofondateur du cabinet AxCiome C. (1994-2013)
Politique de management 
Ingénierie et  évaluation des compétences
Ingénierie pédagogique et de la formation
Management, Organisation  
Pragmatique de projet. Conduite du changement 
Ingénierie et pilotage de la performance 
Ingénierie des activités, organisation
Communication interpersonnelle et systémique
Pratiques commerciales.
Commercial et relation client  
Techniques de communication 
Techniques d’influence, leadership, conduites d’entretiens de toute nature
Dispositifs d’évaluation.

Créateur du cabinet  Solutions fortes (2011)
Elaboration de concept
Stratégies. Ingénierie politique et stratégique
Gouvernance  
Politique de promotion des femmes
Problématiques sociétales, organiques et individuelles
Pilotage des mutations
Direction de projet pluriel
Ingénierie des comportements
Leadership / prise d’influence /autorité /Conflits /pouvoirs / dépendance-dominance
Techniques de communication en situation dégradée
Accompagnement global de dirigeants Pro/perso 
Recrutement 


Quelques expériences antérieures à 1988 


Cadre technique et pédagogie. Nautisme Voile/PAV. 1981-1987.
FFV. Ligue IDFV Centres nautiques et clubs
Développement des processus pédagogiques pour la formation des moniteurs et des entraîneurs. Directions de centres. Recherche pédagogique pour les structures fédérales. 
Directeur de formations au 1er degré du Brevet d’état. Organisation d’évènements.
Brevet d’état 2ème Degré 1983.
Brevet d’état 1er Degré 1981.Moniteur de voile.
Responsable d’écoles de voile. Coureur et entraîneur.

Jobs de toutes natures. 1974-1980.
Employeurs multiples
Achats/intendance et management dans le nettoyage industriel, fournitures de produits chimiques, vente de placements financiers culturels, distribution d’outillage, distribution publicitaire (chef d’équipe), gardiennage, montage de grues, pose de menuiseries, peintures et poses de tapisseries, etc. Emplois souvent tenus en alternance avec des activités socio-éducatives.

Animateur, cadre pédagogique, directeur de structures sociales 1966-1976.
Associations, institutions collectivités
Pendant quinze ans, animations et directions, en alternance avec les études puis avec les autres emplois. Camps de vacances enfants/ados. Clubs. Associations d’activités sportives. Maisons de l’enfance. Maisons des jeunes et de la culture. Centres de loisir. Animation culturelle et sociale…


Etudes inachevées (certificats de maîtrise) de biologie à Paris 11. 1968 – 1973.
 

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